AUX ARMES
On a tous c’est triste à dire
Un jour connu des filles comme toi
Des filles qui à peine rencontrées
Nous font déjà tous regretter
D avoir gardé les yeux bien clos
A toutes les alarmes les signaux
Celles qu’on aurait dû swiper sur la gauche
Celles qui sortiraient distinguées
Dans toutes les carrières militaires
A se faire formatter pour la guerre
Comme un GI sans les bijoux
Prêt a nous traîner dans la boue
En nous criant des vérités pour que l’on puisse s’améliorer
Allumez-les
Allumez les folles sur les buchers de nos amours
On s’es fait picorer le cœur par des vautours
Dévaliser le bonheur
Par des sirènes en néoprènes
Qui ont des frelons dans l’regard
On a tous c’est triste à dire
Un jour connu des filles comme toi
Des filles qui après quelques mois
Nous font déjà tous contempler
Tous les suicides tous les poisons
Les voies de la libération
Qui ressemblent déjà à leur mère
A nous parler des bonnes manières
Des choses à faire celles à pas faire
Les petites reines des commentaires
Celles mêmes qui avaient tant pleuré
Sur tous leurs ex et leur métier
Et leur copine qui ont tant changé
Depuis qu’elles se sont bien maquées
Allumez-les
Allumer les chaudes que reste-il de nos amours
Des histoires blêmes qui feraient toutes pleurer nos mères
A voir leur fils trainer comme ça
Bouffer de la terre et de la poussière
Pour des sirènes en néoprène
Aux armes citoyens
Aux armes
Hoy, para vivir,
Hay que repetir
Canciones sin palabras
Sueños de libertad
Sólo frente al mar
Hoy, para reír,
Hay que olvidar
Las historias pasadas
Enfrentar la verdad
Nunca mirar atrás
Mrs MORELL
8 h de mat La tête qui craque
Et le réveil qui dort encore
Elle ouvre un œil a peine écarlate
Sur le jour blanc du transistor
Les reflets blêmes de la fenêtre
Projettent des ombres de prison
Peignant sur les murs des barreaux
Qui partent du parquais au plafond
Lorsqu’elle entend les gens dehors
S’affairer dans la fourmilière
Quelques millions de petits soldats
Qui marchent au taff toujours bien droit
Mrs Morell
Elle s’en fout
Dans les flashs de sa télé
Elle vit des nuits pleines d’émotions
Qui ont remplacé ses rêves
Dévoré ses ambitions
Elle vit par procuration
Il n’y a pas beaucoup de rayons soleil
Pour éclairer son petit salon
Ou pendent des photos improbables
D’une jeune fille aux cheveux blonds
Dont le sourire a peine espiègle
N’a de limites que l’horizon
Une soif de vie et de questions
Sur les amours et les garçons
Toutes ces années qu’elle a passé
A rêver d’un beau prince charmant
Sa nurse aime bien lui le rappeler
En coupant le son de sa TV
Mrs Morell
Elle s’en fout
Dans les flashs de sa télé
Elle vit des nuits pleines d’émotions
Qui ont remplacé ses rêves
Dévoré ses ambitions
LES PAROLES EN L’AIR
Je me serais quand même passé des cris
Et des paroles qui les emmènent
Aux quatre vents …Et peut-être même Un peu plus loin
Elle qui archive L abcdaire
De mes promesses
Me rappellera …Demain Une fois encore
Le prix
De tous mes torts
Et des paroles en l’air
Et je sais bien que de ma bouche
Certaines pensées parfois s’envolent
Si passagères
Qu’elles se confondent
Dans les nuages
Elle qui n reconnait que les mots
Gravés dans la Pierre
Me rappellera Surement Demain encore
Le Pire
De tous mes torts
C’est les paroles en l’air
Car lorsque la nuit tombe
Je ne sais pas me taire c’est sûr
Je suis toujours prêt a tout
Pour vous plaire … Je dis que des bêtises
Et des paroles moi j’en ai
Moi J’en ai donné des tonnes
Je peux même parler sans respirer et j’ai de la suite dans les idées
Et des paroles moi j’en ai
Moi J’en ai donné des tonnes
De décembre en été dites moi quand c’est que je peux m’arrêter
Même les voisins bénéficient
Des coups de gueule et des colères
Dans les saisons …Des comptes et des règlements
Elle qui audite les promesses faites …Dans les nuits folles
Me rappellera sûrement jusqu’à ma mort
Qu’il ne faut pas donner
Des paroles en l’air
Même les jours de marée basse
La lune pèse sur ses épaules
Puis sur les miennes …Dans l’ironie de l’apesanteur
Qui nous confond à ne plus savoir… Le haut du bàs
Qu’est-ce qu’on fait là
A se
Crier comme ça
Des choses
Qu’on ne pense même pas
Des paroles en l’air
CHANSON POUR MON CHAT
Petit chat, petite boule
De poil entre mes doigts
Tu m’as donné un toit
Tu m’as donné la chance
De vivre un amour de roman
Petite canaille dis moi que ferais sans toi
Si peu de mes dix doigts
Petit chat, petit rat
Tu m’échappes déjà
Quand le bout de ton nez
Ne me réveille pas
Les matins d’hiver avant l’heure
Petit bout de couleur d’une vie grise à mourir
Mon petit radiateur
Me enamoré de ti,
No vivir contigo es algo que no puedo,
Cuando no estás conmigo,
Me muero de frío.
Je sais bien qu’un beau jour le ciel te réclamera
On s’ait fait des promesses pour toujours
Mais on savait que ça durerait pas
Petit chat, petit chat restera au fonds de moi
Un peu de toi
Petit chat, petite Perle
Princesse quand tu t’en iras
Qui s’occupera de moi
Qui va me tenir chaud
Que me restera-t-il ici bàs
Le bruit et la poussière
D’un quotidien de misère
Et quelques photos de toi
NO ME IMPORTA
Quand elle fait péter les assiettes
Qu’elle me dit petit je ne t’aime pas
Qu’elle préfèrerait bouffer du rat
Qu’à sortir dîner avec moi
Q’elle me dit trouve toi une autre blonde
Pour la promener au bout du monde
Qu’elle bougera plus son cul pour moi
Qu’elle en a tellement marre tu vois
No me importa
Mi corazón
Late por ella
Y su pasión
Lorsqu’elle révise mon téléphone
Car elle croit que je la prends pour une conne
Qu’il y a des filles cachées dans l’armoire
Qui rêvent de moi histoire d’un soir
A cheval dans une double vie
Bien moins fidèle qu’un éléphant
Qu’elle va exposer mes secrets
Qu’un jour viendra qu’elle attend que ça
Soy suyo, cada dia, cada semana
Eres un depredador,
Chupándome la juventud.
No hay nada que hacer,
Vas a perder esta vez.
Quiero sentirme segura,
Que pagas más que tu cuenta.
Que llores más que el Niagara,
Tu ego lo voy a quemar.
Te voy a romper tus patitas de rana.
Toutes ces menaces je les collectionne
Elles sont classées dans un album
Je les chéris comme un trésor
Un puits sans fonds d’inspiration
Dans lequel je pourrais puiser
Quand j’ai envie de me torturer
Pour écrire des chansons toutes tristes
Les pattes cassées ça guérira
Fem :
No me importa su corazón,
Yo soy la alma
De su canción.
MARIANNE
Quel fardeau Marianne
De savoir que si Dieu
Était une femme
Comme toi
Tout irait mieux ici-bas
Marianne
Ne vois-tu rien venir
Rien ne bouge à l’horizon
Il suffira d’un signe
Et nous viendrons
Vous rejoindre
Il suffira d’un signe
A l’horizon
LE VERRE À LA MAIN
Je regarde mains je ne vois rien
Rien ne bouge à l’horizon
Sœur Anne si vous m’entendez
Faites-moi un signe et nous viendrons
Cent jours sans voir la terre
Sous un soleil de misère
A chercher la fortune
Pour la bonne prune du capitaine
Sortez le rhum
Nous chanterons
Pour captiver les vents
Car si la mer est plate
Les fouets claqueront encore
Et si les sirènes elle mêmes
Ne se donnent plus la peine
Et les dieux nous ont laissés tomber
Mieux vaut être patient et s arroser
En attendant
Qu’au petit matin soufflent les vents
A quoi bon ramer, rêver de butins incertains
Le verra à la main on les entend au loin
Mais quand la cale se vide
De provisions liquides
Le moral se dissipe et la mutinerie
…se profile
Le perroquet du capitaine
Qui est toujours aux aguets
A senti le vent tourner
Et est déjà prêt à s’envoler
Et ça sent la poudre a cannons
On parle même de syndicats
Même si la grève éclate
Les fouets claqueront encore
Le capitaine pourtant
Ne se fait pas de mauvais sang
C’est pas sa première rebellion
Et voyant au loin le port s’approcher
Se met à penser
A la fin de la journée on va s’arroser
A quoi bon ramer, rêver de butins incertains
Le verra à la main on les entend au loin
LES VENTS CHAUDS
Attirés par la lumière
Voler toujours plus haut
Vouloir s’s’étendre comme un aigle
Attiré par les vents chauds
Pour s’approcher de près à un soleil qui promet
Et qui nous vend
Des échos et des poussières balayés aux quatre vents
Quand vient la chute
Et défilent les souvenirs
D’une vie qui nous a laissé
Si peu à regretter
A rêver la tête baissée
Sans voix d’avoir tant prié
A serrer les poings
Jusqu’ à saigner
Attirés par ce qui brille et la vie de châteaux
Par ces idées si fragiles qui font croire aux drapeaux
Au droit des privilèges de ceux qui ont tout, tout simplement
Eu la chance de naître là dans un pays de diamant
Quand vient la chute
Et défilent les souvenirs
D’une vie qui nous a laissé
Si peu à regretter
A rêver la tête baissée
Sans voix d’avoir tant prié
A serrer les poings
Jusqu’ à saigner
CHACUN POUR SOI
Je me suis creusé la tête
Au moins cinquante fois
Pour comprendre pourquoi c’était toi
Qui m’a dit des choses
Que je ne suis pas
Les soirs ou j’avais
Tant besoin de toi
D’un homme qui dit
Petit …écoute moi
Les années ont passées
Une journée à la fois
Mais si peu
A changé ici-bas
Tu nous à laissé
Tant de questions sur les bras
Des manques à combler que tu ne comprendrais pas
Assez parlé de bobanniers
Qui sait qui sait ou on s’en va
Dis-moi tout c est pas l’enfer
D attendre son tour pour le paradis
En bas là-bas
Dans tout le village on parle de toi
D’un homme aux cheveux blancs de soie
Dont la famille loin là-bas
Ne se rappelle à peine ton nom
Oussamaba
Les vents et les marées
Continuent de souffler
Le nom creux d’un soldat oublié
Inconnu naufragé
Qui parle encore du poids
D oublier ta voix
Comme son chemin de croix
Jusqu’au jour tu vois
Où c’est chacun pour soi
ENVOLEZ-MOI
A perdre espoir
S’en aller
Partir un jour
Où, on sait pas
D’où, on ne reviendra pas
Dans des paradis blancs
Où tout se ressemble
Tout est à reconstruire à imaginer
Des mondes de papier
Pliés à notre image
Pour un jour peut être
Rêver l’éternité
Pas à pas
A étouffer tout bas
Les mots sans réponses
Jetés à la mer
Les cris sans espoirs
Les SOS
Dans la dérive
Autant se taire
Mais, si un soir quand tu dors
Des histoires sans fin ni décor
Te réveillent la nuit
Laisse-moi être la clé de tes insomnies
Quand on perd la foi
A vouloir veiller trop tard
Les nuits solitaires
Aux promesses envolées
Lointain point de fuite
Comme dernier rempart
Entre une vie en cage
Et la liberté
Loin de toi
Lancer dans les miroirs
Des signaux de lumière
Pour éloigner le noir
Ces mots dits tout bas
Qui taisent Le bruit
Mystères sinueux
Des silences meurtris
LE RIRE
De nos cités dans les campagnes
Le monde change et pour le dire
Les gens le crient et mettent le feu
A tout ce qu’on croyait construire
Comment juger
Comment comprendre
Qu’entre les flammes et les marées basses
Vous avez trouvé la violence
En détruisant votre innocence
J’aimerais tellement vous dire
Derrière les larmes y avait le rire
Dans toute société qui se casse
Une autre identique prend sa place
Pour le meilleur et pour le pire
J’aimerais seulement vous dire
Merci pour tout vous m’avez fait bien rire
A rester là à se demander pourquoi
C’est les ptites gens comme vous et moi
Qui vont payer pour éviter le pire
Dans les bureaux dans les lycées
C’est la folle course à la monnaie
Des prêts à tout pour réussir
Clonée pour bâtir des empires
A tout casser au nom du progrès
Vous avez fini par oublier
Qu’un jour ou l’autre
Il faudra trouver
Quelqu’un qui veuille bien reconstruire
J’aimerais tellement vous dire
Derrière les larmes y avait le rire
Dans toute société qui se casse
Une autre identique prend sa place
Pour le meilleur et pour le pire
L’INSPIRATION
Dans le flou contours des ombres
Les profils des matadors
Ces chimères d ‘un autre monde
Qui hantent l’envers du décor
Les jours qui se ressemblent
Et me rendent fou
Ils nous guettent quand la nuit tombe
Tapis profonds dans nos songes
Dans les plis des pages blanches
Des heures sans inspiration
Les remous des remords
Qui jamais ne dorment
Ils dansent
Dans les flammes de nos 20 ans
De nos petites vies
Ils en riront encore
Lorsque le temps nous dévore
Et moi
Moi qui rêvais d’une autre vie
Imiter les fous là-bas
Des fous rire sans savoir pourquoi
Divertir la cour
A chanter des rimes de troubadours
Et faire un dernier tour de piste
Avant que la mort nous emmène
Comme tous les poètes les chanteurs
Échapper les quotidiens
En écrivant des ailleurs
Aux mémoires imaginaires
Compagnons de naufrages
Des silencieux voyages
Des pensées de vieil alchimiste
Seul sur la route des étoiles
Dans des quêtes initiatiques
Au plus profonds de l ‘âme
Ou les jeux des miroirs
Reflètent la beauté des larmes
Ils dansent
Avec les mots ils métamorphosent
La musique des images
Dans l’abime vertigineuse
Des figures et des proses
Parfois
Dans l’intervalle de mes émotions
Se dessinent des mélodies prises
Entre la lumière et les ombres
Leur donner la vie
Dans les rythmes syncopés des tambours
S accrocher à ces bribes de bruit
Avant que le noir les emmène
Des vies
Qui laissent si peu à écrire
Dans les routines assassines
Dans un dernier effort
Prendre la route un matin
La guitare à la main
Et chanter A tue-tête
La folie des hommes.
LA NUIT
Elle a le regard de Médusa
Capable de transformer en pierre
Le plus sage des passants
Le plus pieux des abbés
Dans sa robe en velours noir
Comme dans un diable au corps
Promesses de chasses aux trésors
Et de danses brûlantes
La nuit. Je deviens fou
A gravir les montagnes
A sécher les rivières
La nuit. Je deviens fou
Je me hais tellement
Lorsque je pense à vous
Dans ses bras c’est le monde entier
Qui ce soir semble bien s’amuser
De voir au fond de ses yeux
Briller mon cœur en trophée
A plaider les malentendus
Entre amour et amitié
Les juges lui ont pardonnés
De m’avoir rendu fou à lier
La nuit je deviens fou
A oublier mon nom
Tellement je pense à vous
La nuit je deviens fou
Je me hais tellement
Lorsque je pense à vous
Cuando empieza la noche
Él no puede dormir
Soy la dueña de su sueño
De su vida de su sonreír
LES BRAS TENDUS
A te voir
Déambuler les rues
A trainer tard
Un peu perdu
Etendu là à manger la poussière
Tu fais mal au cœur
Comme un vieux chien perdu
Terré au fond d’un bar
D’un regard abattu
Les bras étendus vers le ciel
Si tu pouvais y croire
Peut-être encore
On déjouerait les sorts
Viens
Rejoins-moi
Quitte à mourir
Demain
Comme que rien n’est certain
Passons la nuit à rire et à boire
Viens relève toi
Reprends goût a la vie viens te réchauffer
Au coin d’un feu de camp
On est tous vagabond
A regarder les étoiles
Mais non t’es pas tout seul
A avoir perdu pied
A glisser sous les couches de la société
Où la charité se conte en part de marchés
Oh non il n’y a pas de honte
A devoir s’effacer
Comme seul échappatoire
De tout abandonner
Les bras étendus vers le ciel
Si tu pouvais y croire
Peut-être encore
On réveillerait les morts
Viens
Rejoins-moi
LES YEUX FERMES
Numéro 9, st martin
La nuit s’enfuit déjà
Un réverbère qui s’éteint
Chasse les ombres du matin
Dans un silence pesant
Elle dormait sur un banc
Les voisins les curieux
Les amants au balcon
Auditoires anonymes
En recherches d’explication
Aux anecdotes troublantes
De son adolescence
Dans la chaleur épaisse
D’un calme été indien
Elle a fermé les yeux
Comme la belle aux bois dormants
Pour échapper au temps
Et se fondre dans l’oubli
Des rêves d’éther
Entre gris et blancs
Et chercher dans le silence
Comme dans un live de Pagnol
Un retour à l’innocence
Elle a fermé les yeux
Comme la belle aux bois dormants
Qui n’aurait pas pris le temps
De vivre sa vie
Immobile et fragile
Comme un petit enfant
Un peu perdu un peu seule
Des fantômes de parents
Elle s’était inventée
Mille et un jardins secrets
Comment se faire oublier
Quand on est si différent
Les enfants du quartier
Jamais avares de moquer
Du bout des doigts tendus
Murmuraient déjà son nom
Avec l’innocence cruelle
Qui nourrit les démons
Elle a fermé les yeux
Comme la belle aux bois dormants
Pour échapper au temps
Et se fondre dans l’oubli
Des rêves d’éther
Entre gris et blancs
Et chercher dans le silence
Comme dans un live de Pagnol
Un retour à l’innocence
Elle a fermé les yeux
Comme la belle aux bois dormants
Qui n’aurait pas pris le temps
De vivre sa vie
Elle a fermé les yeux
Comme la belle aux bois dormants
Avec pour thème récurant
Des princes pas très charmants
Des rêves d’enfants
Naïfs et fascinants
Des chevaliers en trompe l’œil pour des amours de papier
Des Fantaisies pourtant innocentes
Elle se repose un peu en attendant
Le doux réveil des songes
D’une nouvelle vie qui commence
Des joues pales pour des yeux
A qui tout est pardonné
Ni les hommes ni les dieux ne pourront plus la toucher
Emporté par le vent
Un ange est passé
LA MEMOIRE
Je soupire en faisant des signaux de lumière
Qui recouvrent les plaines jusqu’au ciel étoilé
D’un tapis de questions sur le sens de la vie
Se libérer d’un poids
Demander à mon père
Sais-tu seulement où tu iras
Lorsque le temps passe et finalement te dépasse
Au-delà des ombres là d’où l’on ne revient pas
Où les erreurs passées sont toutes pardonnées
J’ai perdu tout espoir
D’un jour pouvoir revoir mon père
Au hasard d’un café
Sans rendez-vous sans prières
J’ai perdu la mémoire
Le jour où j’ai perdu mon père
J’ai enterré un peu d’histoire
Une page de vie et de regrets
Rêves devenus poussière
Lorsque ma canne pliera sous le poids des années
Vais-je penser a toi et me mettre à chanter
De l’héritage muet et des rêves oubliés
Dans la langue secrète des animaux sacrés
Sais-tu seulement où tu iras
Lorsque le temps passe et finalement te dépasse
Au-delà des ombres là d’où l’on ne revient pas
Où les erreurs passées sont toutes pardonnées
J’ai perdu tout espoir
D’un jour pouvoir revoir mon père
Au hasard d’un café
Sans rendez-vous sans prières
J’ai perdu la mémoire
Le jour où j’ai perdu mon père
J’ai enterré un peu d’histoire
Une page de vie et de regrets